Bon alors en Français il y a quelques temps la prof nous a dit "Ecrivez ce que vous voulez sur n'importe quel sujet. Vous avez une heure" et devinez ce que j'ai écrit? \o/
Alors c'est très court, j'ai piqué le titre à une fiction que Quiproquo a traduite et aussi le passage des larmes confondues avec de la pluie, mais ça je sais plus c'est dans quel OS xD
Enjoy :3 (oupas)
LES APPARENCES
Il faisait beau ce jour-là. Le soleil brillait haut dans le ciel, ses rayons se réfléchissant sur l'eau du lac. La matinée était tiède, et les oiseaux chantaient; c'était en somme un parfait début de journée printanière, mais Draco fulminait. Il haïssait le beau temps, en particulier pour une occasion comme celle-ci.
En effet, la raison pour laquelle il était présent dans ce parc, avec toutes ces personnes qu'il méprisait, et dont la simple vue le faisait grimacer de dégoût, cette raison c'était Harry. Oh, bien sûr, il n'y avait rien d'étonnant à cela, étant donné que ce dernier avait, et ce depuis leur première rencontre, il y avait sept ans de cela, toujours régit sa vie.
Harry était son ennemi, sa Némésis comme il se plaisait à l'appeler. Ils s'étaient rencontrés pour la toute première fois à l'école et Draco avait immédiatement désiré son amitié. Mais il était jeune, dans aucune autre expérience relationnelle que celle qu'il entretenait avec son père, c'est-à-dire une relation froide, distante, et extrêmement rigide, ce qui d'ailleurs était l'exacte définition de son paternel. Toujours est-il qu'il s'y était pris de la mauvaise façon, entraînant un rejet qui blessa énormément son égo.
Cela le blessa tant qu'il décida que s'il ne pouvait être son ami, alors il serait son ennemi. Le pire qui soit bien sûr, car Draco n'avait jamais fait les choses à moitié. Tout plutôt que l'indifférence. C'était sa façon de voir les choses et il avait respecté ce fait durant sept longues années. Sept années de haine, de sourires narquois et de paroles méprisantes, aussi tranchantes qu'une lame. Sept années de joutes verbales, après lesquelles ils en venaient irrémédiablement aux mains. Il avait toujours eu un don pour trouver les points faibles de Harry et pour appuyer là où cela faisait le plus mal. Il était aussi doué pour cela que l'était Harry à son sujet. Il se disait souvent qu'il y avait presque quelque chose d'épidermique entre eux. L'évocation de son nom suffisait à le faire se hérisser totalement, et il était certain que l'inverse était vrai également.
Lors de leurs disputes, bien que le mot soit faible pour décrire les événements, le monde pouvait s'écrouler autour d'eux qu'ils ne le remarqueraient pas. Seuls comptaient ces yeux brûlants de haine.
Draco eut un sourire sans joie à l'évocation de ces souvenirs, un sourire amer. Maintenant tout serait différent. Il cacha ses mains tremblantes dans les poches de con pantalon hors de prix et taillé sur mesure, alors qu'il fixait d'un regard froid le cercueil être mis en terre. Bien qu'intérieurement il bouillonnait, il n'en montrait rien. S'il y avait bien une chose qu'il avait retenue de son éducation, c'était que les apparences étaient le plus important. Ne jamais montrer ses sentiments ou se dévoiler -la seule personne ayant été capable de briser ce mut était Harry d'ailleurs. Il n'allait certainement pas de mettre à pleurer comme tous ces gens autour de lui! Il avait plus de fierté que cela! Il ne savait même pas pourquoi il était venu, c'était simplement une évidence, bien qu'il ait toujours pensé que si Harry devait mourir, ce serait de sa main et non sous les roues d'une voiture.
Il fit finalement demi-tour et s'éloigna d'un pas digne, comme toujours. Sentant des gouttes sur son visage, il leva les yeux vers le ciel, satisfait de l'arrivée des nuages, mais le ciel était d'un bleu éclatant, et il se rendit compte que l'eau qui coulait sur ses joues n'était pas de l'eau de pluie, mais ses propres larmes, lui qui n'en avait pas versées depuis au moins dix ans. Là encore, rien d'étonnant à cela, Harry ayant toujours réussit à lui faire perdre son sang froid. Il sanglotait maintenant, et il le détestait d'autant plus pour cela.
Il le détestait tellement! Il serra les poings sous le flot de colère qui l'envahissait. Il le haïssait d'être parti, mais plus que tout, il le haïssait de l'avoir fait tomber irrémédiablement amoureux de lui..
FIN
Alors, vous en pensez quoi? x)